Babou, Igor. Le cerveau vu par la télévision. Paris : PUF, 2004.

Babou, Igor. Le cerveau vu par la télévision. Paris : PUF, 2004.

28 avril 2004 0 Par Igor Babou

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Ce livre est épuisé aux Presses Universitaires de France, c’est pourquoi après avoir demandé l’autorisation à l’éditeur, Je le mets en ligne gratuitement.

Présentation de l’éditeur :

Quel rôle joue la télévision dans la diffusion des connaissances et des pratiques scientifiques ? Comment présente-t-elle les enjeux sociaux des découvertes scientifiques ? La télévision est à la fois encensée comme outil magique de vulgarisation et critiquée et même accusée de trahir les enjeux fondamentaux de la science. Les journalistes doivent-ils être les seuls responsables de la transmission des connaissances à travers la vulgarisation ?
A partir d’observations détaillées sur la production télévisuelle, le propos de ce livre est de montrer que la vulgarisation s’inscrit dans des logiques historiques, sociales et culturelles qui organisent et font évoluer les discours et les images.
Cette analyse s’appuie sur l’étude de 20 ans d’émissions consacrées au cerveau, point d’entrée idéal selon l’auteur pour comprendre la vulgarisation des sciences. Elle relie analyse communicationnelle des discours et des images aux logiques sociales et aux enjeux de la connaissance et permettra aux lecteurs intéressés par l’analyse des médias, de se faire une idée précise des processus de vulgarisation et de leurs enjeux sociaux.

Quatrième de couverture :

Que le cerveau soit devenu une star de la télé est une bonne chose pour la science et pour chacun d’entre nous – qui faisons l’audimat-car il s’agit de l’organe de notre rationalité. Que les neuroscientifiques passent à la télé est une bonne chose aussi. Mais le tout ne peut être facteur de progrès social et culturel qu’à la condition d’une action concertée, lucide et réfléchie entre savants et journalistes, où les logiques de la science et de la télévision se combinent et – comme dans un couple – s’accordent des compromis acceptables. Par son métadiscours (discours sur le discours télévisuel) à propos du cerveau, ce livre devrait y contribuer efficacement. Il montre par exemple très bien comment un montage de télévision, parce qu’il répond à des exigences de narration et de composition visuelle spécifiques, peut parfaitement décomposer ce qui avait une unité au sein du laboratoire ou donner l’apparence d’une cohésion à ce qui n’aurait aucun sens pour un scientifique. Comment, dès lors, concilier information et vérité ?
Au-delà de l’exemple du cerveau, ce livre est aussi une réflexion générale sur la rationalité contemporaine telle qu’elle s’incarne dans le complexe “sciences-médias-société”, à l’interface de la sociologie et de l’épistémologie appliquée.

Recensions :